Distinguer le solo de l’accompagnement

EN GROUPE OU AU LOOPER : On trouve une boucle, puis on fait un court solo dessus en se concentrant pour que l’entièreté du solo se distingue clairement de la boucle. Cela peut se traduire notamment par :
– Un volume plus élevé
– Une hauteur différente
– Un timbre différent
– Des placements rythmiques différents
– Une articulation plus variée
Pour y arriver, on peut par exemple se concentrer sur un des éléments ci-dessus, ou bien se donner une intention particulière qui aide à se démarquer.
Au looper, on peut le faire plusieurs fois de suite (par exemple trois fois en tout, avec une nouvelle boucle à chaque fois et en faisant chaque fois un solo de 1-2 minutes). En groupe on peut passer chacun son tour, chaque personne trouvant et donnant à chanter sa propre boucle avant de démarrer le solo.

Notes de Gaël : J’ai souvent observé (surtout au looper ou dans la conduite de circlesong, moins en co-improvisation) une tendance à faire des solos qui ressemblent à l’une des boucles, qui reprennent les mêmes placements rythmiques, ou bien sont à peu près à la même hauteur et occasionnent des tensions en « croisant » les notes de la boucles, etc. Cela peut rendre le solo moins stimulant à écouter pour moi et/ou ne m’apporte pas la clarté que j’aimerais. La stimulation et la clarté étant très importantes pour moi, je valorise énormément ce travail. Il me semble utile de le coupler à de l’évaluation (en faisant des analyses rétrospectives ou bien en étant coaché·e par quelqu’un) pour un meilleur recul et une progression plus sûre.

Sources multiples


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