Solo sans fin

L’objectif de cet exercice est d’aborder le solo sous l’angle de trois attraits :
Le solo comme outil de création de boucles : je fais d’abord un solo avant de trouver ma boucle, la boucle sur laquelle j’arrive est le résultat d’un solo dont j’ai bien aimé une petite partie que je décide de répéter en boucle.
Le solo comme focalisateur de l’attention : lorsque je suis soliste, je fais ressortir ma voix à la fois pour capter l’attention de tout le groupe et des potentiels spectateurs.
Le solo comme créateur de dynamisme et de déroulement : le solo peut apporter une couleur particulière à l’improvisation qui va entraîner des modifications et une évolution de l’improvisation.

Dans le cadre d’une co-improvisation :
– Proposer au groupe de faire une co-improvisation.
– Avec une contrainte particulière : de A à Z, du premier son qui se fait entendre à la toute fin de la co-improvisation, un spectateur qui se trouverait dans la salle doit pouvoir entendre un solo. L’idée est donc qu’il y ait un solo en continu (ou presque) tout au long de la co-improvisation.
– Idéalement le solo n’est pas chanté par une seule personne mais il est passé de main en main entre plusieurs personnes et chaque nouveau solo est l’occasion de marqué clairement le moment musical quand lequel on se trouve (= l’arrangement tel qu’il est à ce moment-là)
– A cette contrainte l’on peut en rajouter d’autres : à chaque fois qu’une personne dans le groupe créer une boucle, elle doit d’abord passer par une petit solo pour le faire ; le groupe doit se servir du solo pour créer et modifier son accompagnement (exemple : un solo qui va en crescendo -> un accompagnement avec un beatbox dynamique, montée du volume de tout le monde, etc.)

Dans le cadre d’une circlesong ave un groupe ou son looper :
– Créer une circlesong sur le modèle « solo-boucle-solo-boucle-solo » : de A à Z, du premier son qui se fait entendre à la toute fin de la circlesong, un spectateur qui se trouverait dans la salle doit pouvoir entendre un solo. L’idée est donc qu’il y ait un solo en continu (ou presque) tout au long de la circlesong et que le solo serve d’outil de création de boucles à l’improvisateur.
– A cette contrainte l’on peut en rajouter d’autres : le facilitateur mène le groupe en fonction de son solo (solo en crescendo -> faire signe d’augmenter le volume, solo tout doux -> éteindre quelques boucles et diminuer le volume, etc.)
-Version allégée du jeu : au lieu de systématiquement devoir faire un solo avant chaque création de boucle, on peut trouver plusieurs boucles de suite à la volée. La règle est alors d’être en solo toutes les fois où l’on n’est pas en train de donner une boucle au cercle.

Source : Gaël Aubrit, Camille Pascal (merci de commenter si vous connaissez d’autres sources)

2 thoughts on “Solo sans fin

  1. Yes, j’ai presque le même exercice pour la conduite de circlesongs. La seule différence chez moi (à priori) est que le schéma « solo-boucle-solo-boucle » n’est pas obligatoire : on peut trouver plusieurs boucles de suite à la volée, la seule règle étant que quand on n’est pas en train de donner une boucle au cercle, on doit être en solo. Je suis très fan de cet exercice (à faire comme à écouter) !

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