EN GROUPE :
On met en place un accompagnement (soit lancé par le facilitateur, soit par un participant, soit co-improvisé), puis personne A (ordre pré-défini ou non) s’avance d’un pas ou au centre du cercle et fait un solo en langage imaginaire, avec pour consigne d’essayer de donner l’impression de vraiment raconter quelque chose, en se concentrant par exemple sur :
– Une vraie histoire dans sa tête, inventée sur le moment ou non, qu’on traduit en langage imaginaire.
– Une sensation, une émotion, une pensée ou quelque chose de perçu par les sens.
La durée du solo peut être pré-définie, libre, ou instinctivement décidée par le facilitateur. Puis personne A retourne dans le cercle et personne B fait un solo à son tour. On peut garder le même accompagnement pour tout le monde, ou bien changer d’accompagnement toutes les 2-5 personnes, ou bien changer d’accompagnement à chaque personne (dans quel cas la personne qui va faire le solo peut par exemple être celle qui crée ou démarre l’accompagnement). Le solo peut être seulement chanté, seulement chanté, ou une alternance des deux (pré-définie ou non).
Notes de Gaël : Je fais de préférence faire ce jeu à des personnes qui ont au moins une demi-heure de langage imaginaire derrière elles.
Je fais rarement faire ce jeu sans avoir au préalable adressé le lâcher-prise, car je crois que c’est combiné au lâcher-prise que ce jeu peut prendre de la profondeur (autrement il me semble avoir tendance à rester dans le registre comique ou à sembler surjoué).
Sources : Gaël Aubrit (merci de commenter si vous connaissez d’autres sources)