EN DUO : On définit en avance qui est l’accompagnant et qui est le soliste.
L’accompagnant commence à chanter, en proposant quelque chose qui se prête à faire un solo dessus, par exemple en laissant de l’espace, en n’étant pas à volume trop élevé, en n’attirant pas toute l’attention, etc.
Dans ce jeu c’est cependant lui, « l’accompagnant », qui guide l’improvisation, dans le sens où il n’a pas à écouter le soliste et où il est invité à faire évoluer son accompagnement, par exemple en changeant souvent d’accords, en modulant, en changeant de métrique ou de tempo, bref en changeant d’univers progressivement ou brusquement. Il n’a pas à se soucier du soliste, si ce n’est en gardant en tête de faire quelque chose qui se prête à faire un solo dessus au niveau du volume, du timbre, etc, mais en termes d’évolution il peut surprendre et faire comme si le soliste connaissait par coeur tout ce qu’il allait faire.
Le soliste lui, écoute attentivement l’accompagnant et essaye de s’y adapter pour faire le meilleur solo possible !
Notes de Gaël : Je suggère généralement de garder ce jeu pour des improvisateurs expérimentés.
Sources : Gaël Aubrit (merci de commenter si vous connaissez d’autres sources)