Le facilitateur nomme et montre un son de beatbox, puis il invite les personnes à le reproduire, et il donne des conseils et pistes pour améliorer ce son. Il peut laisser les personnes faire le son à leur rythme et donner ses conseils en même temps (en demandant parfois le silence si nécessaire), ou bien inviter les personnes à ne faire le son que quand il fait un geste, de manière à contrôler le rythme des essais et des conseils entre les séries d’essai. Il peut éventuellement passer un temps à écouter et guider chaque personne individuellement (tout en demandant aux autres d’écouter, ou bien en les laissant s’exercer en même temps) ou non. Puis il peut proposer un rythme simple qui inclut ce son, qu’on répète tous ensemble pendant un petit moment.
Ces sons peuvent par exemple inclure :
– Une grosse caisse avec la consonne « p » expirée et/ou en apnée
– Un rimshot avec la consonne « k » expirée, aspirée et/ou en apnée
– Un charley fermé avec le son « tss » ou « tsth » expiré, aspiré et/ou en apnée
– Un charley ouvert avec le son « tss » ou « tsth » expiré et/ou aspiré
– Une caisse claire avec le son « p » aspiré ou « pf » expiré
– Un tom avec le son « tng », « png », « tlng », « plng », « tom », « toum », « tlom », « tloum », « plom », « ploum »…
Notes de Gaël : Ma séquence « d’introduction au beatbox » inclut généralement la grosse caisse (expirée et en apnée), le rimshot (expiré, aspiré et en apnée), le charley ouvert (expiré) et fermé (expiré ou en apnée). Avec des débutant·e·s en beatbox, je suggère de garder en tête que ces sons peuvent rapidement être épuisant·e·s.
Sources multiples