Raconter deux histoires à la fois

EN GROUPE OU SEUL :
– Mise en place d’un accompagnement (lancé par le facilitateur, par un participant, co-improvisé, sur looper ou autre forme)
– Personne A (ordre pré-défini ou non) s’avance au centre du cercle et fait un solo avec pour consigne de raconter deux histoires à la fois : une à la voix (histoire parlée, chantée, rappée, en langage imaginaire, avec des vrais mots) et une avec le corps (gestuelle, mime, danse, percussion corporelle…).
– Puis personne A retourne dans le cercle et personne B fait un solo à son tour. Et ainsi de suite.
-On peut garder le même accompagnement pour tout le monde, ou bien changer d’accompagnement toutes les 2-5 personnes, ou bien changer d’accompagnement à chaque personne (dans quel cas la personne qui va faire le solo peut par exemple être celle qui crée ou démarre l’accompagnement).

/!\ Attention au court-circuit neuronal /!\

Source : Camille Pascal (merci au monsieur du train qui a inspiré cet outil et merci de commenter si vous connaissez d’autres sources)

3 thoughts on “Raconter deux histoires à la fois

  1. Je viens d’essayer tout seul et je me suis pris un fou-rire au bout de 30 secondes ! 😀 Génial !
    Je me dis que certaines personnes peuvent avoir de grosses difficultés à dissocier ; je suis curieux de savoir si tu as des idées de choses à dire ou à faire pour les aider dans ce cas, ou bien si tu abordes plutôt ce jeu en mode « on fait ce qu’on peut et tant pis si ça ne marche pas » ?

    1. Camille

      The Real Person!

      Author Camille acts as a real person and verified as not a bot.
      Passed all tests against spam bots. Anti-Spam by CleanTalk.

      The Real Person!

      Author Camille acts as a real person and verified as not a bot.
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      dit :

      Ahah, je suis ravie que le jeu t’ait fait rire ! C’est en partie dans cette optique que je l’ai pensé : faire fumer les neurones tellement fort qu’on est obligé de lâcher-prise et de relativiser !
      Au sujet des difficultés qui pourraient survenir, suivant l’objectif je pense que je m’y prendrais différemment :
      – Option 1 : J’ai envie que ce soit juste fun -> « on fait ce qu’on peut tant pis si ça ne marche pas »
      – Option 2 : J’ai envie de faire ce jeu en mode travail -> dans ce cas je vois plusieurs angles possibles à essayer :
      a) Si l’on se sait plus à l’aise à la voix ou au corps, on choisit de porter son attention sur le medium avec lequel on est le moins à l’aise et on se met en mode « presque automatique » sur l’autre medium. Par exemple : j’aime danser et je sais que je n’ai pas besoin de beaucoup d’attention pour que mon corps raconte quelque chose de lui-même -> je choisis de me centrer sur mon histoire à la voix, j’y mets toute mon attention et je ne le laisse qu’un tout petite peu d’attention sur mon corps, juste assez pour m’assurer que mon corps continue de bouger, de s’exprimer. Évidemment le risque c’est que le corps se mette à suivre l’histoire de la voix mais c’est déjà une piste d’exploration.
      b) Décider dès le départ de raconter 2 histoires opposées, par exemple à la voix = histoire super joyeuse, au corps = histoire super triste. A nouveau, choisir de se focaliser prioritairement sur un des deux media et, par contre, garder en réserve une sorte de « gardien de la limite », une petite zone de l’attention qui vérifie que mon autre histoire ne rentre pas dans la zone de la première. Par exemple : je choisis de focaliser mon attention prioritairement sur mon corps qui raconte une histoire super triste, le rôle de mon « gardien de la limite » est de s’assurer que jamais ma voix ne s’approche de la tristesse.
      c) Y aller par étape : d’abord j’essaye de faire 2 choses en même temps, peu importe s’il y a vraiment des histoires de racontées ; ensuite, j’essaye de raconte une histoire tout en continue à faire autre chose en même temps ; ensuite, j’alterne un coup une histoire à la voix tout en bougeant le corps, un coup une histoire au corps en chantant tout ce qui me vient ; enfin je tente deux histoires !
      Voilà trois pistes, il y en surement plein d’autres !

      1. Génial, merci d’avoir pris le temps de détailler ces pistes ! J’aime beaucoup l’idée du « gardien de la limite ». En lisant ton commentaire je me redis à quel point ça serait précieux en tant que pédagogue de prendre le temps, pour chaque exercice, de se lister autant que possible de pistes de ce genre, d’idées variées pour aider les différents types d’apprenant·e·s…

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