On lance un accompagnement sous une forme ou sous une autre. Puis, soit librement soit guidé par le facilitateur, certaines personnes s’arrêtent simultanément, puis reprennent simultanément un ou plusieurs cycles plus tard.
Ces breaks peuvent être testés avec différentes combinaisons de parties (par exemple en enlevant ou en ne laissant que toutes les parties plus rythmiques). Ils peuvent s’appliquer simultanément à toutes les parties concernées ou bien se faire en plusieurs fois (par exemple on enlève d’abord la rythmique, puis un peu après on enlève une boucle et ses harmonies, avant de relancer d’abord la boucle puis la rythmique dans un deuxième temps).
Ils peuvent être guidés par une seule personne ou bien faits en autonomie. On peut se mettre d’accord sur des gestes visant à faciliter leur exécution, un geste pour s’arrêter bien sûr, mais aussi éventuellement un geste pour « mémoriser sa partie », « bientôt s’arrêter », « bientôt reprendre / un décompte », etc…
Ils peuvent être travaillés d’abord sans solo, puis avec un soliste qui s’adapte au break en termes d’intensité, de variation, etc, soit en guidant lui-même le break soit en observant ses camarades le faire.
On peut éventuellement ajouter des relances (voir Faire des relances de beatbox) libres avant la fin du break.
Notes de Gaël : J’aime souvent mettre l’accent sur le rôle du soliste pendant le break, en suggérant que celui-ci ne s’arrête pas au moment du break, ni pendant le break, intensifie son solo peu avant la reprise (que celle-ci soit guidée par lui ou non) et continue après la reprise sur un niveau d’intensité supérieure à avant la reprise.
Sources multiples