EN GROUPE :
Après avoir éventuellement expliqué ce que peut être le langage imaginaire, le facilitateur se désigne lui-même de la main et parle en langage imaginaire, puis il désigne personne A et l’invite non-verbalement à parler à son tour. Au bout de quelques phrases, le facilitateur désigne une autre personne (ou fait un relais intermédiaire). Il peut ne désigner chaque personne qu’une fois, ou bien plusieurs fois, dans quel cas il peut notamment faciliter des dialogues entre deux personnes.
Puis on installe une pulsation commune (avec l’aide éventuelle d’un beatboxeur ou d’une boîte à rythme), et on continue la même chose, mais eu lieu de parler, le facilitateur invite à rapper / parler en rythme. Il peut se faire comprendre juste en montrant l’exemple, ou bien verbaliser la consigne. Il peut ou non donner à chaque personne un nombre de mesures identique.
On enchaîne ensuite avec la même chose mais en chantant au lieu de rapper, là aussi le facilitateur peut se faire comprendre juste en donnant l’exemple, ou bien il peut verbaliser la consigne.
Notes de Gaël : un soutien rythmique (beatbox ou boîte à rythme) me semble très utile pour ce jeu, sans quoi la parole et l’euphorie fait facilement perdre le tempo.
Lorsque quelqu’un est complètement bloqué et n’arrive pas à sortir un mot, je fais généralement un peu de question-réponse avec lui et l’invite à compléter lui-même les mots/phrases au bout de quelques instants.
Cette séquence me semble fonctionner particulièrement bien avec des groupes de 4 à environ 15 personnes.
Sources : Gaël Aubrit (merci de commenter si vous connaissez d’autres sources)
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IN A GROUP:
After explaining what imaginary language might be, the facilitator points to himself and speaks in imaginary language, then points to person A and invites him non-verbally to speak in turn. After a few sentences, the facilitator points to another person (or makes an intermediary relay). He may designate each person only once, or several times, in which case he may facilitate dialogue between two people.
Then a common beat is established (with the possible help of a beatboxer or a drum machine), and the same thing continues, but instead of speaking, the facilitator invites people to rap/speak in rhythm. He can make himself understood simply by showing the example, or he can verbalise the instructions. The facilitator may or may not give each person the same number of bars.
The next step is to do the same thing, but singing instead of rapping. Here too, the facilitator can make himself understood simply by giving an example, or he can verbalise the instructions.
Gaël’s notes: rhythmic support (beatbox or drum machine) seems to me to be very useful for this game, without which speech and euphoria can easily lose the tempo.
When someone is completely stuck and can’t get a word out, I usually do a bit of question and answer with them and invite them to complete the words/phrases themselves after a few moments.
This sequence seems to work particularly well with groups of 4 to around 15 people.