On se met d’accord sur ce qu’on entend par modulation, par exemple le fait de changer de gamme, en modifiant de manière stable et durable au moins une des sept notes utilisées dans l’accompagnement. Puis sous une forme ou sous une autre, on s’entraîne à moduler.
EN SOLO : On lance une boucle sur une seule note (ou non voisée, ou sans note identifiable), reprise à l’unisson par le reste du groupe, éventuellement accompagnée de rythmique non voisé. Personne A improvise en solo en clarifiant bien une gamme, puis il module et continue son solo dans une nouvelle gamme. Il rejoint ensuite la boucle et personne B fait un solo à son tour.
EN CHANGEANT L’ACCOMPAGNEMENT : On lance un accompagnement sous une forme ou sous une autre. Personne A fait un court solo en clarifiant bien la gamme, puis elle arrête une partie de l’accompagnement (en ne laissant que des parties qui permettent ou favorisent une modulation, donc dont l’ensemble ne contient pas trop de notes différentes). A module en solo et trouve une nouvelle boucle ou harmonie (ou plusieurs) dans la nouvelle gamme. On peut soit enchaîner avec personne B, soit on peut arrêter et relancer un nouvel accompagnement.
Des outils/conseils pour arriver à moduler peuvent par exemple être :
– Se déplacer d’un demi-ton vers une note qui nous semble étrangère à la gamme actuelle.
– Chanter une note qui nous semble « étrange » ou « fausse ».
– Penser à complètement changer d’univers, de morceau.
– Une fois qu’on a trouvé une note qui semble étrangère à la gamme, la tenir et l’affirmer assez pour ne pas la perdre ensuite.
Sources multiples