On commence par parler ou chanter de façon spontanée en langage imaginaire. On essaie de sentir les mouvements de langue dans la bouche et on observe leur position dans l’espace : plutôt en avant de la bouche ou en arrière, plutôt en haut, en bas, au milieu… Puis (ou on peut aussi ignorer l’étape précédente et commencer directement ici) on continue à parler ou chanter en langage imaginaire et on fait en sorte que l’articulation / les mouvements de langue se passent surtout vers l’avant de la bouche, vers les lèvres (pour repère, les voyelles devraient être plutôt des « ou », des « u » et/ou des « i »). On expérimente un petit moment, puis on fait la même chose vers l’arrière, vers le haut, vers le bas et vers le milieu. Puis on peut essayer de déplacer l’articulation d’une zone à l’autre plus ou moins vite.
Notes de Gaël : Cela peut fournir une approche différente ou plus adaptée à des apprenants plutôt kinesthésiques ou visuels pour varier / apporter de la diversité au langage imaginaire.
Sources : Gaël Aubrit (merci de commenter si vous connaissez d’autres sources)