EN GROUPE OU SEUL :
– Une personne lance une phrase. Le phrase doit est grammaticalement correcte mais insensée. Par exemple : « La fleur sauta dans le fleuve ».
– La personne suivante continue l’histoire en ayant la même consigne.
– Et ainsi de suite.
Le résultat est une histoire sans queue ni tête mais racontée dans un français correct. Exercice très difficle car la tendance est soit d’enchaîner les vrais mots mais sans faire de phrase « Joie, Enfant, Tribu, Cacahuète… » soit de raconter une histoire qui tient debout où chaque mot à la signification qu’on lui donne en langue française « Alors que je me promenai dans la rue, je vis un chien errant. Je m’interrogeai. Si nous avançons tous les deux à la même allure. Ne pouvons-nous pas dire que nous sommes immobiles l’un envers l’autre ? »
Ce jeu peut se jouer sans support musical ou avec un support. Dans ce dernier cas, une moitié de groupe construit et chante en boucle un arrangement improvisé et l’autre moitié du groupe joue à « Trois petits chats » en mode solo sur l’arrangement. Une variation est d’avoir une personne qui joue seule au jeu pendant que les autres chantent en boucle un arrangement. Une autre variation est de chanter seul chez soi sur une improvisation pré-enregistrée que l’on fait tourner en boucle.
VERSION DU JEU DE SOCIETE « NONSENSE »
– Avant de commencer le jeu, la ou les personnes qui raconteront l’histoire se posent deux contraintes (qui peuvent être choisies par les autres membres du groupe par exemple).
– Contrainte n°1 : Choisir la première phrase de l’histoire qui définira forcément le ton de l’histoire. Par exemple : « Quand soudain, le télésiège s’arrêta… »
– Contrainte n°2 : Choisir un mot que la ou les personnes qui raconteront l’histoire doivent obligatoirement placer dans leur histoire. En général un mot complètement improbable par rapport au thème de l’histoire définie par la première phrase. Par exemple : « Ardoise ».
– Le petit plus : Faire en sorte que certains membres du groupe ne prennent pas part à la recherche du mot à placer dans l’histoire. Leur but est alors de trouver le mot improbable dans une histoire qui sera de toute façon complètement sans queue ni tête !
J’aime beaucoup cette version du jeu qui peut, à mon avis, aider à débloquer l’inspiration lorsqu’il s’agit de raconter une histoire avec de vrais mots. Le fait d’avoir des contraintes de narration implique que la personne déploie entièrement son potentiel créateur et oublie finalement la difficulté que cela peut être de raconter une histoire avec de vrais mots et en chantant !
Source : Camille Pascal (merci de commenter si vous connaissez d’autres sources)